Petite série sans prétention, l'imprimerie des sorcières est une lecture bien sympathique avec des beaux moments de fous rires et des passages plus moyens. L'héroïne, otaku tokoïte assumée, essaie de survivre dans un monde fantasy classique, peuplé de nains, elfes, fées, dragons et bien sûr humains de base, sauf que la base est que tout le monde a des pouvoirs magiques ! Avec son optimisme, sa diplomatie, son ouverture d'esprit et une sacrée dose de chance, Mika va tenter de parvenir à ses fins en bon otaku, en créant un Magic market (équivalent de Japan Expo chez nous) ; le début de tout un tas d'évènement nous rappelant beaucoup en tant que lecteurs, des évènements ou des situations proches du monde de la japanim', voire même de la pop culture en général, comme la préparation de fanzines, devenu ici des préparations de sorts, des réunions entre chefs de guildes faisant le parallèle avec les éditeurs de mangas, certains se découvrent une passion pour le cosplay, etc... de quoi rendre la série à la fois originale et bien drôle.

Avec un début et une vraie fin, cette série comporte entre les 2, pleins de petites histoires, qui désacralisent beaucoup un paquet d'espèces fantastiques, comme je le disais, des fois, c'est très bien pensé et c'est très drôle, des fois c'est moyen et ça tombe comme un cheveu sur la soupe. Les 6 volumes sont bien remplis et suffisants, un tome de plus aurait fait tourner le tout en rond et rendu la série ennuyeuse.

A rajouter, le graphisme est bien agréable, beaucoup de détails sur les persos, les vêtements et objets, et l'éditeur français à sortir une belle édition avec ses couvertures brillantes, ce qui ne gâche rien.

Bref, une série que je prendrais plaisir à relire par petite touche, pas un blockbuster, mais cela garde son originalité.