Avec un ratio 80% drôle/ 20% touchant, Komi-san aborde le thème difficile des problèmes sociaux, assez extrêmes concernant les persos de cette série. Comme le dit la voix off dans chaque épisode, Komi est atteinte d'une anxiosité extrême, elle veut parler aux gens, mais n'y arrive pas, elle s'exprime donc par le biais de l'écriture, elle veut tout de même se faire des amis et cela ne va pas être simple au vu des huluberlus qui l'entourent. Même Tadano, qui semble au premier abord le seul adolescent normal de cette histoire, se revêle en fait être d'une empathie rare, au point de comprendre les sentiments des autres d'un simple regard.

En plus des 2 persos principaux, on se retrouve donc dans une série avec son lot de perturbés : la stalkeuse psychopate, celle qui se considère inférieure à toute création sur terre, la challengeuse maladive, le ninja (mais pourquoi ?), etc... Mention spéciale à Najimi, le perso social par excellence et qui fait tout pour rester dans le genre indéfini. Malgré que cela reste de la tranche de vie quotidienne, cette série m'a fait avoir de sacrés fous rires en poussant le curseur des problèmes sociaux (voire mentaux pour certains) assez loin.

Et pourtant, ce n'est pas qu'une série drôle, en effet, chacun souffre à sa manière en son for intérieur, on voit que l'auteur a voulu faire passer un message au spectateur. Oui Komi est drôle avec sa bouille, son comportement hésitant, mais incroyablement touchante, il y a un vrai décalage entre ce qu'elle est et comment elle est perçue par la plupart des gens. Beaucoup l'a trouve au-dessus du lot et son mutisme est vu comme un signe qu'elle est forte et sûre d'elle, alors qu'au contraire, elle cherche à être le plus abordable possible, mais tremble à chaque fois qu'elle tente de s'exprimer. Au vu des persos qui apparaîssent dans la série, on pourrait faire une analyse de chaque cas...

Bref, une bonne série très drôle, un peu touchante, qui permet finalement après coup, de mieux comprendre les difficultés des rapports sociaux, mais bon, ce qui restera surtout en mémoire, ce sont les phrases anthologiques de certains !

En lancant le 1er épisode, je suis parti sur une apprehension d'avoir un nouveau gag manga qui épuise la rétinne tant le flot d'informations rapide à lire à la fois par ce qui se dit à écrit et orale. Mais heureusement l'effet pervers de Saiki Kuuso, n'a pas affecté la déesse Komi. L'anime se laisse regardé facilement sur plusieurs petites histoires par épisodes. Komi se regarde très bien entre midi et deux ou autre moment pour la détente histoire de redonner le sourire avec ses personnages haut en couleurs et ces différents jeunes porteur de handicap social qui ont forcément bien du mal à ce faire comprendre mais qui forment une belle bande d'amis notamement grâce à Tadano, ce mec banal qui ne juge personne et tente d'aider tout le monde comme il peut. 

Parlé de handicap avec humour et humanité, c'est aussi bien et même mieux que dans faire des drames qui finiront bien. L'auteur cherche juste à faire rire et peut être avoir un autre regard sur les difficulté qu'on des personnes à ce faire aimer.