Le concept de l’anthropomorphisme des animaux est vieux dans la pop culture mais faut avouer qu'on avait pas encore vu d'animaux en milieu scolaire (si on exclu Petit ours brun et autres joyeutés pour enfants). Si là encore les oeuvres sont que plus massives sur les aventures et tranches de vie d'étudiants (au sens large), Beastars aurait pu être un spin off de Zootopie. L'excellent film d'animation de Disney évoquant au travers d'un monde animal, les problèmes sociaux récurrents des humains face à l'acceptation des différences de chacun. 

Beastars va plus appuyé le côté racial du problème principalement lié aux capacités biologique et donc quasi impossible de se passer de ce que les animaux doivent manger pour survivre. Herbivores et Carnivores dans une même école mixte. On en revient un peu aux histoires de grands parents, expliquant que le mélange des sexes n'est pas si vieux dans nos écoles. et que même si persiste encore des mentalités voulant que les filles soit en roses et les garçons en bleu. Quand est il du cycle de la vie ?  

Là ou l'histoire est intéressante c'est par Legoshi, un loup marginal de sa personnalité plutôt fragile et son comportement d'éléve sans problème. L'auteure le met rapidement face a ses démons: son instinct, sa rage et sa force. et il va tenter de lutter comme il le peut voulant vivre une vie en loin du marché noir de viande et au coté d'une lapine et de ses amis du club de théatre. 

Et parce qu'on est dans un manga, Legoshi va faire face à un rival lui renvoyant au predateur qu'il n'est pas. Louis, un cerf très ambitieux qui a un sacré charisme de dominant. Loin du shonen fort heureusement, la mangaka va exploré les côté sombres de cette école, de ses occupants mais aussi de quelques mauvaises herbes des quartiers de la ville. L'auteure va loin et brise le côté mignon de chez Disney, pour rendre que plus prenante cette histoire de libération des consciences  vers l'évolution de sa nature propre.