Drôle, pleine de référence sur le monde de la pop culture japonaise, cette série a comme grande originalité de n'avoir que des adultes comme protagonistes. Même s'ils aiment les jeux vidéos, mangas, animés, cosplays et conventions otaku, cette bande de pote fort sympatique aborde un sujet pas forcément facile au Japon : le regard des autres et la réputation. Même si cela est moindre en France, du moins c'est mon ressenti, au Japon, c'est vraiment très mal vu d'être otaku une fois adulte et c'est très palpable. Même si le ton de la série reste très légère, l'héroïne dépense beaucoup d'énergie pour que personne en-dehors de son groupe de pote ne connaisse ses hobbits.

Partant de là, on glisse assez vite vers les petits moments de vie où chacun peut pleinement profiter de sa passion. Des fois, c'est super sympa parce que je m'y suis retrouvée, des fois, c'est complètement à côté de la plaque, certains partant dans des délires que je ne partage pas... Du coup, je pense que suivant la mentalité du lecteur, on peut se retrouver dans tel ou tel chapitre et pas un autre.

Le soucis est que cela tourne assez vite en rond et l'auteur, voulant rester dans le feel good, ne pousse pas la réflexion plus loin une fois le décor posé. Après avoir présenté les différentes activités otaku des uns et des autres, il n'y a plus grand-chose à raconter, et les histoires de coeur en toile de fond n'ont rien de passionnantes ou d'originales.

Bref, passé le 6ème volume, on s'ennuie ferme. J'ai quand même fini la série par acquis de conscience... mais la fin est très convenue et m'a carément déçue.