La vraie vie est faite de violentes chutes. Et dans notre peine, le plus douloureux c'est de ne pas pouvoir arriver se relever le sourire aux lèvres. Car on doit apprendre sur soi. Ce passage de la tragique l'incompréhension de ce qui nous arrive. Malin on tente de nouvelles approches et on se casse encore et encore les dents car c'est bien trop tôt.
Alors, il y a se sentiment que tout est foutu. Que le demain qui fera notre bonheur était hier et qu'hier c'était dans une autre vie. Bien sûr, on a peu oublié au passage qu'hier, il y avait eu de sacrés moments difficile. Parce qu'on est enfermé dans nos erreurs, notre culpabilité et nos handicaps. Seule défense face l'impossible : nos larmes et notre rage.
C'est cette rage qui fera sûrement avancer. Il faut du temps et surtout la bonne rééducation vu que l'idée d'en finir n'est jamais bien loin tant notre désespoir est cruel.

Qu'on se déplace en fauteuil roulant, en béquilles ou sur ses 2 jambes. Les grosses erreurs qui ont pris racine de plein de petites, n'ont pas de corps donc ne peuvent pas être corrigé. Il faut continuer d'avancer malgré les idées noires car le temps lui, ne s'arrête jamais et puis y a surtout les regards et jugements des autres qui sont si envahissant. Surtout quand on s'imagine que certaines personnes glissent sur leurs problèmes parce qu'elles se montrent toujours: motivées, combatives et enjouées. Mais c'est du fake.
Peut être que le mieux est de s'entourer des personnes qui nous écoute et nous pousse pour se retrouver des objectifs. Mais comme d'hab, plus y sont grands, plus ils seront punitifs. Et on le sait l'espoir s'acquiert bien plus vite que notre courage et notre expérience. Ils faut entraîner notre volonté sans cesse pour remporter les petits défis de notre renouveau.

Voilà ce que raconte REAL. Des vies cassées, des échecs impossible à accepter et des défis à remporter. Grâce au sport favoris de ce grand mangaka: le basket ball. Ce manga émouvant et profondément humain, nous embarque dans le quotidien de ses forces de la mature. C'est un MUST à lire. Ça se dévore à une telle vitesse que je voudrais bien que ça continue.